Thierry Doison est né à Cambrai en 1961. Après des études secondaires techniques il apprend la sculpture sur bois à l'école des beaux-arts et le jeu du violon en autodidacte. L'intérêt pour ces deux activités le mène tout naturellement à la lutherie. En 1990 il intègre l'atelier de Jean-Marc Panhaleux, y travaille depuis entre la fabrication d'archets et le montage, réglage et réparation des instruments du quatuor. Thierry Doison exposera sur le stand de l’ALADFI quelques archets modernes en compagnie de son collègue d’atelier Alexandre Micheau, fabriqués pour cette édition du salon MUSICORA, et inspirés du travail des grands maîtres archetiers français des 19e et 20e siècle.
Je suis né en 1954 à Breuillet, petit village d'ILE DE FRANCE dont ma mère est originaire. Mon père lui venait du PAYS NANTAIS.
J'ai commencé à apprendre la musique et jouer de l'accordéon à l'âge de 7 ans.
Peu motivé et très dilatant , mes premières années d'apprentissage fut laborieuses et peu convaincantes. Tout a basculé un jour de mes 14 ans où mes parents étaient invités à un mariage de famille. Je fut convié à jouer quelques morceaux accompagné par les musiciens de l'orchestre présent. Cela a été une véritable révélation ! Tout est devenu très clair dans mon esprit, Je voulais monter un orchestre pour animer des soirées. Autant pour créer l'ambiance que jouer de la musique !
Par chance, j'ai ensuite eu l'opportunité d'intégrer une petite troupe de spectacle amateur composée d'artistes divers. Prestidigitateurs, comédiens, clowns, musiciens. Je devais accompagner un trio dans le style chanteurs des rues. Premières expériences du public. Ce fut pour moi une école extraordinaire !
Mais, mon souhait de faire danser restait intact. Le hasard voulu que je fasse connaissance d'un sacré « bonimenteur » qui se disait batteur. Il avait le don de vendre l'invendable ! Avec une force de persuasion incroyable il arriva à proposer notre duo pour animer mariages, bals et autres soirées dansantes. J'ai beaucoup appris à son contact ! C'est ainsi qu'à 17 ans, j'ai eu le plaisir d'animer mon premier réveillon de Saint Sylvestre dans un petit restaurant. Sans sonorisation, sans lumière. uniquement avec sa batterie et mon accordéon ! Tout tenait dans sa 2 chevaux ! C'était le début des années 70. Tout était possible !
Vers 18 ans j'ai assisté pour la première fois à un concert qui m'a marqué à jamais. Il s'agissait du groupe Tri Yann ! J'étais comme transporté par cette musique ! C'est à ce moment que je compris ma sensibilité pour les musiques qui évoquent nos régions, la culture et l'histoire locales. Cela est resté dans un petit coin de ma tête.
A 19 ans, je me suis mis au synthétiseur à clavier boutons et formais mon premier véritable orchestre de danse (musette et variété). Remanié à mon retour du service militaire, nous étions 5 musiciens de niveau moyen et ayant un métier en semaine. Toutefois, la passion, notre sérieux et également notre simplicité vis à vis du public nous permis de nous imposer et obtenir une certaine renommée locale. Nous avons vécu des expériences incroyables comme celle de jouer un samedi dans un lieu prestigieux et nous retrouver la semaine suivante dans un atelier ! Nous animions des soirées privées de 150 à 450 personnes voir même 2 000 personnes lors de bals du 13 juillet.
Par manque de renouvèlement et baisse d'activité l'orchestre a éclaté à la fin des années 80. Nous étions au bout de ce que nous pouvions produire.
J'ai donc reformer une équipe volontairement restreinte avec une chanteuse et un guitariste chanteur, tout deux de grand talent que j'accompagnais au synthé, séquences et bien entendu accordéon pour les parties musette. Tout s'est emballé. Notre planning était devenu si intense que mes collègues ont souhaité arrêter au bout d'une petite dizaine d'années.
Alors cette fois ci j'ai fais équipe avec un jeune disc jockey. Notre complémentarité et notre partage d'expérience nous permis de satisfaire tous les publics. Nous avions la possibilité d'agrémenter notre prestation par des animations annexes : prestidigitateurs, danseuses ou chanteurs et chanteuses... Souhaitant ne pas me restreindre, j'ai moi même acquis la maitrise des platines. Plus modestement d'être en mesure d'enchainer des titres efficaces sur de simples platines virtuelles informatiques. Nous étions retenus quasiment tous les WE. Pour les grosses prestations, nous arrivions avec 2 fourgons remplis de matériel de sono, jeux de lumière et écran vidéo. Il nous fallait 4 voir 5 heures d'installation et 1h30 de rangement... C'est ainsi que jusqu'à mes 60 ans et à mon très grand étonnement, des jeunes insistaient encore pour que nous animions leurs soirées de mariages...
Mais ces musiques de synthèse ont fini par me fatiguer et même m'exaspérer! L'envie folle de revenir à la musique réelle et même à la source de la musique s'est imposé en moi. Il y a trop longtemps que j'avais envie de jouer de la musique trad. Irlandaise sans jamais en avoir le temps. Pourquoi particulièrement la musique traditionnelle irlandaise ? Allez savoir ! Je n’ai jamais eu le plaisir de séjourner en Irlande, je ne connais rien à la langue de Shakespeare et encore moins en Gaélique! Il faut croire que j’ai tout simplement une sensibilité particulière pour cette musique ! C'était une idée ancrée en moi depuis longtemps car dès 2009 je me me suis offert l'accordéon que j'utilise actuellement et commençais à me constituer un petit répertoire celtique.
Ce n'est que la retraite venue,en 2015, que j'ai pu enfin me consacrer entièrement à cette musique. Je quitte l'ILE DE FRANCE pour m'installer à FIGEAC dans le LOT où par chance une session irlandaise se tenait une fois par mois dans un café associatif. Je m'inscris à la slow session et y participe avec intérêt. J'écoute la session normale puis un jour, encouragé par mes collègues je tente de m'y inclure. Je sors mes partitions et on me fait comprendre que ce n'est pas l'esprit. N'ayant que très peu de mémoire musicale et sans oreille musicale suffisante pour détecter la tonalité d'un morceau, je galère ! Je connaissais la plupart des titres interprétés mais le temps que je me cale les autres musiciens étaient déjà passé au morceau suivant... Je compris alors que le jeu en session n'était pas fait pour moi.
J'ai conscience que ne pas jouer en session est un handicap pour tout musicien souhaitant maitriser cette musique ! En ce qui me concerne ce n'est pas le seul car mon parcourt musical n'est absolument lié à l’univers du bal folk. Pour exemple, j;ai découvert tardivement ce qu'est une scottish ! Je me considère donc comme débutant et je sais que le chemin sera long avant de maitriser toutes les subtilités de cette musique. Il n'est d'ailleurs pas certain que j'y parvienne ! Mon seul repère est l'écoute de musiciens confirmés...Ceci ne m'empêche pas de me faire plaisir. Mon plus grand bonheur est de jouer dans la nature, devant un beau site , dans la rue et partout où l'on m'invite. Et finalement, je constate avec plaisir que ma manière de jouer semble toucher favorablement les oreilles du grand public.
Soucieux de m'améliorer, l'idée m'est venue de me filmer. Se voir et s'écouter est un exercice extrêmement efficace. Il y a 2 ans j'ai osé commencé à diffuser les vidéos sur internet. Ma petite fille (également musicienne) a été longtemps ma première et seule abonnée ! Et puis, petit à petit, vous avez été de plus en plus nombreux à me suivre dans cette aventure en m'apportant vos conseils, vos avis mais aussi vos encouragements et soutiens ! C'est tellement enrichissant que j’ai bien l'intention d'en poursuivre la diffusion le plus longtemps possible !.
NOUVELLE SAISON NOUVEAU HORAIRE à partir de février 2022
Retrouvez Mac Phee et ses chroniqueurs Jean-Pierre Chantret et Ji Be pour la NOUVELLE SAISON. L'émission de Radio Uylen'Session passe à partir de Février de 16h à 18h le 1er lundi de chaque mois sur la Radio Uylenspiegel Folk Radio (91.8fm, Web, DAB+ Flandres)
Nous allons faire un voyage dans les PUB ou les Estaminets à la rencontre de musiciens qui célèbrent leur intérêt commun pour la musique trads en la jouant ensemble, d'une façon décontractée et informelle. Alors branchez vous et n’hésitez pas à nous poser toutes vos questions sur Messenger ou par sms au 06.26.51.38.14